Les cyberattaques subies depuis quelques années, par les nations ou par les entreprises, peuvent-elles constituer un acte de guerre ? Ces nations ou ces entreprises sont-elles en droit de riposter par d'autres cyberattaques ? Patricia Okouda, élève du MBA Management des Risques de l’Institut Léonard de Vinci, répond à ces questions. Certaines cyber attaques (Dénis de Services Distribués contre l’Estonie, destruction des centrifugeuses de l’usine iranienne de Nantanz…) peuvent constituer des actes de guerre, mais il est difficile d’en attribuer l’origine. La France s’est dotée de lois lui permettant de riposter, mais en aucun cas, un citoyen ou une entreprise ne peuvent entreprendre une riposte, pour une cyber attaque qu’ils ont subie.